Pourquoi le cannabis fait tousser et quels sont les facteurs en cause ?

pourquoi le cannabis fait tousser | JustBob

Publié le: 25/04/2025

Le mystère de la « quinte de cannabis » : au-delà de la simple irritation

Un aspect moins discuté, peut-être moins fascinant, mais néanmoins universellement partagé par les consommateurs de cannabis est le « coup de cannabis ». Cette toux caractéristique, parfois violente et persistante, qui accompagne ou suit la consommation de cannabis fumé, intrigue autant qu’elle dérange.

Alors, pourquoi le cannabis provoque-t-il une quinte de toux ?

Est-ce simplement dû au fait qu’il est fumé ou est-ce que des mécanismes plus complexes sont en jeu ?

Comprendre les raisons de ce qu’on appelle le « coup de tabac » est essentiel non seulement pour améliorer le confort des consommateurs, mais aussi pour mieux comprendre les effets potentiels à long terme sur la santé respiratoire.

Cet article de Justbob vise à explorer en profondeur les multiples facettes du cannabis fumé, en analysant les facteurs irritants, les composants chimiques du cannabis, les méthodes de consommation et les réponses individuelles, afin d’offrir une compréhension complète et nuancée de ce phénomène courant, mais souvent mal compris.

Nous plongerons au cœur de ce mystère pour démystifier le cannabis et proposer des solutions pour le minimiser, voire l’éviter, tout en restant informés et conscients des réalités physiologiques en jeu.

La meilleure façon de l’éviter est évidemment de ne pas fumer de cannabis, d’autant plus qu’en France, c’est interdit par la loi !

Fumée de Cannabis light | JustBob

La fumée : le principal suspect, mais pas le seul

La première explication qui vient spontanément à l’esprit lorsqu’on cherche à comprendre pourquoi le cannabis provoque une quinte de toux est la présence de fumée. La combustion de tout matériau végétal produit inévitablement de la fumée, un mélange complexe de gaz, de particules fines et de substances irritantes. La fumée de cannabis ne fait pas exception à cette règle et contient des composés similaires à ceux présents dans la fumée de tabac, bien qu’en proportions différentes.

Il contient notamment du monoxyde de carbone, des hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) et des particules en suspension. Ces éléments sont intrinsèquement irritants pour les voies respiratoires. Lorsque la fumée chaude est inhalée, elle entre en contact direct avec les muqueuses sensibles du larynx, de la trachée et des bronches.

Cette agression thermique et chimique provoque une irritation immédiate, stimulant les récepteurs du réflexe de toux situés dans ces zones. Il s’agit d’un mécanisme de défense naturel de l’organisme : le réflexe de toux est un réflexe puissant qui vise à expulser les substances irritantes et les corps étrangers des voies respiratoires, protégeant ainsi les poumons.

Cependant, si le tabagisme est indéniablement un facteur important, il n’est pas le seul responsable du « cannabis-toux ». Les consommateurs rapportent également tousser avec des méthodes de consommation considérées comme moins irritantes ou avec des produits de cannabis considérés comme plus « purs », comme le cannabis light.

À cet égard, nous rappelons qu’en France, il n’est pas possible de fumer du cannabis light, mais que ce dernier peut être possédé à des fins de collection. Et si vous vous demandez si le CBD est légal en France, la réponse est la même, il peut également être acheté dans les CBD shop, mais il ne peut pas être consommé.

Mais revenons au cannabis fumé, sa composition se distingue de celle du tabac, notamment en termes de cannabinoïdes et de terpènes, composés spécifiques de la plante de cannabis. Il est donc réducteur de limiter la toxicité du cannabis à une simple réaction à la fumée. Il est nécessaire d’explorer plus en profondeur les composants spécifiques du cannabis et leur interaction avec le système respiratoire pour obtenir une image plus complète du phénomène.

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Les cannabinoïdes : des acteurs complexes de la réponse respiratoire

Outre le tabagisme, les cannabinoïdes, composés chimiques uniques du cannabis, jouent un rôle important dans la physiologie respiratoire et peuvent contribuer à la toux. Le THC (tétrahydrocannabinol) et le CBD (cannabidiol), les deux cannabinoïdes les plus étudiés, interagissent avec le système endocannabinoïde, un système complexe de récepteurs et de neurotransmetteurs présent dans tout le corps, y compris les voies respiratoires et les poumons.

Par exemple, le THC est connu pour ses propriétés bronchodilatatrices, c’est-à-dire pour sa capacité à détendre la musculature lisse des bronches et à faciliter le passage de l’air. C’est l’une des raisons pour lesquelles le cannabis a été étudié pour le traitement de l’asthme, même si cette application n’est pas encore très répandue en raison des effets psychoactifs du THC et des alternatives pharmacologiques plus efficaces.

Cependant, paradoxalement, certains cannabinoïdes, ou d’autres composants du cannabis, pourraient également provoquer une bronchoconstriction chez certaines personnes, en particulier chez celles qui présentent une sensibilité préexistante ou des maladies respiratoires telles que l’asthme. Cette bronchoconstriction, une contraction des bronches, peut augmenter la résistance au flux d’air et provoquer une sensation d’oppression thoracique et de toux.

Un autre mécanisme potentiel par lequel les cannabinoïdes peuvent contribuer à la toux est la sécheresse des muqueuses. Le cannabis, en particulier le THC, peut réduire la production de salive et de mucus dans la bouche et les voies respiratoires. Cette sécheresse, souvent appelée « bouche sèche » ou « bouche pâteuse », peut irriter les muqueuses et les rendre plus sensibles aux irritants externes, comme la fumée. Le manque de mucus protecteur peut également rendre les voies respiratoires plus vulnérables aux inflammations et à la toux.

De plus, l’inhalation de cannabinoïdes vaporisés, même sans combustion, peut provoquer une irritation et une toux chez certaines personnes sensibles, ce qui suggère que les cannabinoïdes eux-mêmes, en plus de la combustion, peuvent jouer un rôle direct dans le déclenchement de ce réflexe.

Terpènes et flavonoïdes : le parfum de l’irritation ?

Bien que les cannabinoïdes soient les composés les plus connus du cannabis, ils ne sont pas les seuls à influencer notre expérience de consommation, en particulier l’irritation.

Les terpènes et les flavonoïdes, composés aromatiques et gustatifs présents dans le cannabis, jouent également un rôle important.

Les terpènes sont responsables des différents arômes et saveurs des différentes variétés de cannabis. Ils sont également présents dans de nombreuses autres plantes et sont connus pour leurs diverses propriétés biologiques, qui vont des effets relaxants et anti-inflammatoires aux propriétés antimicrobiennes. Cependant, certains terpènes, surtout s’ils sont chauffés et inhalés, peuvent également être irritants pour les voies respiratoires.

Par exemple, le pinène, un terpène commun au parfum de pin, peut irriter les muqueuses et provoquer de la toux chez certaines personnes. Le limonène, qui a un parfum d’agrumes, et le myrcène, qui a un parfum terreux et musqué, peuvent également contribuer à l’irritation des voies respiratoires, surtout lorsqu’ils sont concentrés dans la fumée ou la vapeur de cannabis.

Ces terpènes, bien qu’ils soient présents en faibles concentrations dans le cannabis brut, peuvent se concentrer lors de la combustion ou de la vaporisation et atteindre des niveaux irritants lorsqu’ils sont inhalés.

De plus, la synergie entre les terpènes et les cannabinoïdes, souvent appelée « effet d’entourage », pourrait amplifier les effets irritants de certains terpènes. La combinaison de terpènes irritants avec la fumée chaude et les cannabinoïdes pourrait créer un cocktail particulièrement propice à l’apparition de la toux.

Les flavonoïdes, moins étudiés que les cannabinoïdes et les terpènes, sont également présents dans le cannabis et contribuent à sa couleur et à son goût. Certains flavonoïdes pourraient avoir des propriétés irritantes ou pro-inflammatoires s’ils sont inhalés, bien que la recherche dans ce domaine soit encore limitée.

Il est important de noter que la composition en terpènes et en flavonoïdes varie considérablement d’une variété de cannabis à l’autre. Certaines variétés, riches en terpènes potentiellement irritants, pourraient être plus susceptibles de provoquer une toux que d’autres.

Méthodes de consommation : de l’herbe au vaporisateur, l’impact sur l’irritation

La façon dont le cannabis est consommé a un impact significatif sur la toux. Les modes de consommation par combustion, comme fumer un joint, une pipe ou une pipe à eau, sont intrinsèquement plus irritants pour les voies respiratoires que les modes de vaporisation ou d’ingestion orale.

Comme nous l’avons vu, la combustion produit de la fumée, un mélange complexe de particules et de gaz irritants. La température élevée de la combustion (plusieurs centaines de degrés Celsius) décompose également de nombreux composés du cannabis, créant de nouvelles substances potentiellement irritantes et nocives, telles que le benzopyrène et d’autres hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP), bien qu’en quantités généralement inférieures à celles du tabac à fumer.

Fumer du cannabis expose donc les voies respiratoires à une importante agression thermique, chimique et particulaire, ce qui explique pourquoi cette méthode est souvent associée à une forte toux.

La vaporisation représente une alternative potentiellement moins irritante. Les vaporisateurs chauffent le cannabis à une température inférieure à celle de la combustion (généralement entre 160 et 220 degrés Celsius). À ces températures, les cannabinoïdes et les terpènes sont vaporisés, c’est-à-dire qu’ils passent de l’état liquide à l’état gazeux, sans que la matière végétale ne soit brûlée.

La vapeur produite par un vaporisateur contient donc principalement des cannabinoïdes et des terpènes, avec une réduction significative des particules fines et des substances toxiques présentes dans la fumée. De nombreuses études ont montré que la vaporisation est moins nocive pour les voies respiratoires que la combustion et de nombreux consommateurs rapportent avoir moins de toux et d’irritation avec la vaporisation qu’avec la fumée.

Cependant, il est important de noter que la vaporisation n’élimine pas complètement le risque de toux. Le vapeur, bien que moins irritant que la fumée, contient néanmoins des composés qui peuvent irriter les muqueuses, en particulier les terpènes, comme nous l’avons déjà mentionné.

De plus, la température de vaporisation joue également un rôle important. La vaporisation à des températures plus élevées peut produire une vapeur plus dense et potentiellement plus irritante.

Certains vaporisateurs de mauvaise qualité peuvent également chauffer le cannabis de manière inégale et provoquer une combustion partielle, produisant de la fumée et augmentant l’irritation.

Le choix d’une méthode de consommation appropriée, en privilégiant la vaporisation à basse température et en utilisant un équipement de qualité, peut contribuer à minimiser les quintes de toux et les irritations associées à la consommation de cannabis.

Nous vous rappelons que cet article a pour but de satisfaire votre curiosité sur le sujet, mais qu’en France, il est interdit de consommer du cannabis et du cannabis light.

Facteurs individuels : sensibilité, habitudes et prédispositions

La sensibilité à l’inhalation de cannabis varie considérablement d’une personne à l’autre. Des facteurs individuels, tels que la sensibilité respiratoire, les antécédents médicaux, les habitudes de consommation et même des facteurs psychologiques, peuvent influencer la réponse à l’inhalation de cannabis.

Certaines personnes sont naturellement plus sensibles aux substances irritantes pour les voies respiratoires que d’autres. Cette sensibilité individuelle peut être liée à des facteurs génétiques, à des allergies ou à une plus grande réactivité des voies respiratoires. Les personnes souffrant de pathologies respiratoires préexistantes, telles que l’asthme, la bronchite chronique ou la BPCO (bronchopneumopathie chronique obstructive), sont particulièrement vulnérables aux irritations causées par le cannabis fumé et peuvent être plus sujettes à la toux. Chez ces personnes, même une légère exposition à la fumée ou à la vapeur de cannabis peut déclencher une forte quinte de toux, voire une crise respiratoire.

Les habitudes de consommation jouent également un rôle important. Les consommateurs occasionnels ou débutants peuvent être plus sujets à la toux que les consommateurs habituels ou réguliers. Le corps peut développer une certaine tolérance à l’irritation au fil du temps, même si cette tolérance n’exclut pas nécessairement des dommages à long terme.

La technique d’inhalation a également une influence sur la toux. L’inhalation rapide et profonde de grandes quantités de fumée ou de vapeur, parfois appelée « défonce », tend à provoquer plus de toux qu’une inhalation lente et contrôlée.

Bien entendu, la fréquence et la quantité de cannabis consommé sont également des facteurs importants. Une consommation excessive et fréquente augmente l’exposition aux substances irritantes et peut aggraver la toux et les troubles respiratoires à long terme.

Enfin, des facteurs psychologiques peuvent également intervenir. L’anxiété ou le stress peuvent parfois aggraver la sensation d’irritation et la réaction de toux. L’anticipation des crises de toux ou la peur de tousser en public peut également contribuer aux mêmes crises de toux, par un mécanisme de conditionnement ou de tension musculaire.

Fumée de Cannabis light | JustBob

Atténuer les crises de toux dues au cannabis : stratégies et recommandations

Si l’apparition de la « toux du cannabis » est une réalité pour de nombreux consommateurs, il existe des stratégies et des recommandations pour la réduire au minimum, voire la prévenir, et rendre l’expérience de consommation plus confortable et moins irritante pour les voies respiratoires. La première recommandation, et la plus évidente, est de privilégier des méthodes de consommation moins irritantes.

L’ingestion orale (huiles, comestibles) élimine complètement l’irritation des voies respiratoires, mais nécessite de prendre en compte le temps d’action et le profil différent des marijuana effets.

L’hydratation est essentielle. Boire de l’eau avant, pendant et après la consommation de cannabis aide à maintenir les muqueuses hydratées et à réduire l’irritation. Il peut également être utile d’éviter les boissons déshydratantes telles que l’alcool ou le café pendant la consommation.

Respirer de l’air frais peut aider à apaiser les voies respiratoires irritées après la consommation. Sortir à l’air libre ou simplement ouvrir une fenêtre peut apporter un soulagement. Certains consommateurs estiment que boire une boisson chaude (thé, infusion) ou consommer du miel peut aider à calmer la toux et à apaiser la gorge irritée.

Si le hoquet persiste ou s’aggrave, il est important de consulter un professionnel de la santé, surtout si vous avez des antécédents de problèmes respiratoires. Le hoquet dû au cannabis, bien que souvent bénin, peut être le signe d’une irritation plus grave ou d’une pathologie respiratoire sous-jacente.

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Conclusion : le hoquet dû au cannabis, un signal à écouter et à gérer

En conclusion, le hoquet associé à la consommation de cannabis est un phénomène multifactoriel, résultat d’une combinaison complexe d’irritation due au tabagisme, des effets des cannabinoïdes et des terpènes, de la méthode de consommation et de facteurs individuels. Si la fumée est indéniablement un irritant important, les composants spécifiques du cannabis, tels que les cannabinoïdes et certains terpènes, contribuent également à la toux, par des mécanismes qui ne sont pas encore entièrement compris.

La vaporisation semble être une alternative moins irritante à la combustion, et des stratégies simples telles que l’hydratation, une technique d’inhalation douce et le choix de méthodes de consommation appropriées peuvent aider à minimiser la toux.

Il est essentiel de ne pas banaliser le fait de fumer du cannabis.

Beaucoup de gens pensent que le coup de toux qui s’ensuit n’est qu’un petit inconvénient sans importance. Mais en réalité, ce coup de toux peut indiquer que les voies respiratoires sont chroniquement irritées et, si vous fumez régulièrement et pendant longtemps, cela pourrait endommager vos poumons à long terme

Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour mieux comprendre les effets à long terme de la consommation de cannabis fumé ou vaporisé sur le système respiratoire et pour identifier les facteurs de risque et les stratégies de prévention les plus efficaces.

En attendant, une approche responsable et consciente de la consommation de cannabis, qui privilégie les méthodes les moins irritantes, la modération et l’écoute de son corps, est essentielle pour minimiser la toux et préserver la santé respiratoire.

Pourquoi le cannabis fait tousser ? Takeaways

  • La combustion du cannabis produit des substances irritantes comme le monoxyde de carbone et les hydrocarbures aromatiques polycycliques, qui déclenchent une réponse réflexe de toux pour protéger les voies respiratoires. Toutefois, la simple présence de fumée n’explique pas tout : les cannabinoïdes et les terpènes contenus dans le cannabis jouent également un rôle dans l’irritation et l’inflammation des muqueuses.
  • Le THC possède des propriétés bronchodilatatrices, mais il peut aussi provoquer une sensation de sécheresse et irriter la gorge. Certains terpènes, comme le pinène et le limonène, peuvent également exacerber l’irritation en augmentant la sensibilité des voies respiratoires. Ainsi, la réaction à l’inhalation varie selon la composition chimique du cannabis et la sensibilité individuelle du consommateur.
  • La combustion du cannabis est la principale source d’irritation, mais la vaporisation, bien qu’elle réduise la production de substances toxiques, peut aussi provoquer une toux, notamment à haute température. L’ingestion de cannabis (via des huiles ou des edibles) est l’alternative la moins irritante, bien qu’elle entraîne un effet plus lent et prolongé. Hydrater les muqueuses, contrôler la température d’inhalation et adapter les techniques de consommation sont des stratégies efficaces pour limiter la toux et les désagréments respiratoires.

Pourquoi le cannabis fait tousser ? FAQ

Pourquoi le cannabis provoque-t-il une quinte de toux ?

La toux provoquée par le cannabis est principalement due à l’irritation causée par la fumée. La combustion du cannabis produit des substances irritantes, comme le monoxyde de carbone et les hydrocarbures aromatiques polycycliques, qui agressent les muqueuses des voies respiratoires. Cette irritation stimule les récepteurs du réflexe de toux, un mécanisme de défense naturel du corps visant à expulser les substances nocives.

Les cannabinoïdes influencent-ils la toux causée par le cannabis ?

Oui, les cannabinoïdes comme le THC et le CBD peuvent influencer la réponse respiratoire. Le THC possède des propriétés bronchodilatatrices, mais certains cannabinoïdes peuvent provoquer une bronchoconstriction chez les personnes sensibles. De plus, le THC peut réduire la production de mucus, entraînant une sécheresse des muqueuses et une plus grande sensibilité aux irritants, ce qui peut déclencher la toux.

Comment réduire la toux liée à la consommation de cannabis ?

Il est possible de réduire la toux en adoptant des méthodes de consommation moins irritantes, comme la vaporisation à basse température au lieu de la combustion. L’hydratation est également essentielle pour maintenir l’humidité des muqueuses. De plus, une technique d’inhalation douce et contrôlée peut limiter l’irritation. Enfin, il est recommandé de privilégier des variétés de cannabis avec moins de terpènes irritants et d’éviter une consommation excessive.